La décentralisation
La décentralisation
Un des ressorts de la bonne gouvernance et du développement demeure aujourd’hui la décentralisation. Dans la plupart des pays démocratiques, ce processus s’est mis en place et consiste à transférer aux populations la gestion de secteurs essentiels pour le développement de leur localité et pour leur mieux-être. Cette déconcentration du pouvoir, dont certains domaines reposent ainsi entre les mains des élus locaux, implique de nouvelles responsabilités au niveau des communautés. C’est aussi un processus participatif qui, à partir d’une administration de proximité, motive l’intérêt des populations à la gestion de leurs localités, avec une plus grande possibilité de participation citoyenne dans les orientations et les activités qui fondent le développement local.
En effet, le 3 décembre 2012, le ministre de l’Intérieur soumettait à la commission des affaires générales et institutionnelles de l’Assemblée Nationale deux projets de lois relatifs à la décentralisation et au code électoral.
Le premier projet de loi, qui a été adopté en l’état par le parlement, porte sur l’organisation des collectivités territoriales et abroge toutes les dispositions antérieures contraires, notamment les lois 98-485 du 4 septembre 1998 relative à l’organisation de la région et 80-1180 du 17 octobre 1980 relative à l’organisation municipale telle que modifiée par les lois 85-578 du 19 juillet 1985, 95-608 ainsi que 95-611 du 3 aout 1995.
La conséquence de l’adoption de ces textes est qu’on se retrouve dans un schéma qui est aux antipodes de la décentralisation ; la commune et la région étant les deux échelons territoriaux retenus. De fait donc, les départements et les conseils généraux ne sont plus des entités décentralisées. Il faut revenir à une vraie politique de décentralisation qui accorde aux régions de très larges pouvoirs et plus d’autonomie.



À LDCI,
c’est « l’engagement
d’un militantisme
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