La politique d’infrastructure et des transports
La politique d’infrastructure et des transports
La Côte d’Ivoire doit rattraper son retard technologique. La compétitivité des entreprises et la transformation structurelle en dépendent. En Côte d’Ivoire, la productivité du travail et du capital d’une entreprise est généralement trois à quatre fois inférieure à celle d’une entreprise en Indonésie, au Maroc ou en Chine. Le pays peut encore profiter du secteur numérique. En effet, ce secteur contribue à hauteur de 8% au produit intérieur brut (PIB). La Côte d’Ivoire compte 32 millions d’abonnés au service de télécommunication mobile. Un chiffre estimé à 1 000 milliard de francs CFA de chiffre d’affaire annuel. Avec ses 10 millions d’utilisateurs aux services mobile money, 17 milliards de francs CFA ressortent des transactions quotidiennes. A ces chiffres, il faut également ajouter que les 17 millions d’abonnés internet mobile. Environ 200 000 emplois sont créés chaque année dans le domaine de la téléphonie, de l’internet, du commerce électronique, de la cyber-sécurité, du montage de réseaux, de la maintenance et de la formation.
- L’international et la politique étrangère
Notre pays, sous la houlette du Président Felix Houphouët-Boigny, a affirmé sa foi inébranlable dans un monde de paix, un monde de liberté, un monde de fraternité. Ce triple idéal a constamment inspiré notre démarche aussi bien aux Nations-Unies, que dans toutes les organisations interafricaines et dans toutes nos relations bilatérales. Nous nous sommes ouvert à nos frères de la sous-région et d’ailleurs au point d’avoir l’un des plus fort taux d’immigration au monde ; ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes.
Notre diplomatie doit épouser l’ère du temps en consacrant l’essentiel de nos relations au bénéfice de notre économie. Face à la concentration des moyens à l’étranger, l’ensemble des réseaux publics à l’étranger s’investissent dans la diplomatie économique, qu’il s’agisse des équipes diplomatiques et consulaires, des services scientifiques, techniques ou culturels, des services responsables les politiques de développement et notre expertise française à l’étranger.
Notre politique d’immigration est humaniste mais manque de lucidité. Le thème de l’immigration est devenu tabou en Côte d’Ivoire. La raison est simple : il soulève les passions à tel enseigne que les politiques ont peur d’aborder cette thématique. Et pourtant, l’histoire récente de notre pays nous commande d’aborder tous les sujets sans peur ni exagération. En effet, le pays est certes une terre d’hospitalité, mais une absence de politique d’immigration est le terreau de tous les extrêmes. L’immigré peut participer à l’économie mais il peut également être une charge pour la société en l’absence d’une véritable politique d’immigration.



À LDCI,
c’est « l’engagement
d’un militantisme
responsable »
