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L’État de droit et la justice

L’État de droit et la justice

La construction d’un Etat de droit solide s’appuie sur des institutions fortes et non sur des hommes forts. Sur cette base, une réflexion en profondeur doit être menée sur le régime présidentiel pour en extirper tous les ingrédients qui transforment en petit rois et dictateurs les candidats au fauteuil présidentiel une fois élus. Le cadre institutionnel général ne doit pas échapper à cette réflexion qui aura, pour objectif, de voir quelles institutions on maintient et quelles institutions on supprime et quel regard on peut poser sur leur fonctionnement pour les adapter aux besoins d’une société d’équité profondément ancrée dans la démocratie.

Concernant la justice, elle n’est pas équitable pour tous les Ivoiriens. La vie administrative et l’administration de la justice conditionnent le bon fonctionnement de la société. Pour dire les choses clairement, les Ivoiriens déplorent une justice à double vitesse, une justice qui donne le sentiment d’être une justice à géométrie variable. L’indépendance de notre justice est sujette à caution. Dans le fonctionnement de notre appareil judiciaire, l’on note la multiplication des cas de corruption, ce qui crée une certaine désaffection pour la justice institutionnelle et ouvre droit à la justice privée. Il nous faut les mécanismes d’indépendance de la justice notamment au niveau institutionnel et doter les juridictions de moyens financiers et matériels adéquats. Et pour la rendre crédible, nous mettrons en place les mécanismes de lutte contre la corruption en milieu judiciaire.

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